mercredi 31 août 2011

Non aux rumeurs et au piratage.

Après avoir éradiqué plusieurs dizaines de chansons, dites immorales, en circulation sur le web, les autorités veulent désormais se débarrasser des rumeurs qui font rage sur la Toile et prendre des mesures plus sévères contre l'utilisation illégale de données.

 
L'agence de presse officielle chinoise, Xinhua (Chine Nouvelle) a envoyé un nouveau message fort à l'encontre des opérateurs internet, des régulateurs ainsi qu'à la police pour qu'ils combattent plus activement les "rumeurs toxiques" qui circulent sur la toile. 

Les sites de micromessagerie sont pour eux une des premières cibles visées. Quelques jours plus tôt un haut responsable du parti communiste  avait déclaré "Internet est un vecteur important pour les informations sociales, la civilisation et le progrès. Mais les rumeurs vont faire du mal au réseau et sont un cancer dangereux".  

L'usage de ce type de messagerie n'est pourtant pas facilement contrôlable pour les autorités lorsque l'on sait qu'environ 200 millions de personnes utilisent ces services, notamment Weibo, le numéro un dans le genre, considéré comme l'équivalent de Twitter. 

Page d'accueil du site Weibo

L'autre nouveauté annoncée par l'agence Chine Nouvelle concerne le piratage. A partir du 1er septembre, les actions telles que "prendre illégalement le contrôle d'un réseau afin d'obtenir, vendre ou dissimuler les données" sera punissable de peines criminelles. 

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