lundi 25 juillet 2011

Collision de deux TGV à Whenzou

Il y a quelques semaines, Pékin était fière d'inaugurer sa nouvelle ligne TGV qui devait relier Pékin à Shanghai. Deux semaines après, deux incidents successifs, des pannes, portent un coup à l'image du TGV chinois. 


Samedi dernier, le train a reçu un coup fatal: un train a percuté l'arrière d'un autre train qui était à l'arrêt, du à une coupure de courant, sur un viaduc. Le bilan serait selon la Chinadaily de 36 morts et 192 blessés. 



La construction des chemins de fer avait fait l'objet de nombreuses critiques comme le versement de pots-de-vin à des dirigeants. Aujourd'hui le gouvernement déclare finalement vouloir mettre dans la liste des priorités la question de la sécurité des chemins de fer, prétextant qu'il s'agit d'une technologie relativement nouvelles pour les Chinois et qu'il reste dès lors beaucoup de dysfonctionnements à régler. 


Par ailleurs, le 1er ministre Wen Jiabao est critiqué dans les médias car il s'est rendu seulement 5 jours après la tragédie sur les lieux de l'accident. Le prétexte avancé est la directive du médecin qui lui aurait interdit de quitter le lit pour cause de maladie. 

Pourtant, le lendemain, il est photographié en train d'accueillir une délégation commerciale du Japon. 

Du côté des médias, le gouvernement n'a pas pu gérer l'information  qui a continué à être reléguée par des médias autres que l'agence officielle Chine Nouvelle qui traditionnellement impose l'information à publier.

Pour montrer leur bonne volonté, trois responsables des chemins de fer auraient été limogés: Long Jing, chef du Bureau des Chemins de fer de Shanghai, Li Jia, chef du Parti communiste chinois, He Shengli, le chef adjoint du bureau.

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